(FRANCAIS CI-DESSOU)
Comunicato stampa della Confédération Paysanne
Bagnolet, 11 maggio 2017
Bure: la pressione sale
Il 2 maggio 2017, la Corte di Giustizia francese doveva giudicare il caso di Jean-Pierre Simon, contadino della Confédération Paysanne responsabile per l’occupazione illegale del Bosc Lejuc. La Corte aveva il compito di decidere sul suo trattore e il suo bestiame, sequestrati ormai da quasi un anno dalla giustizia.
Il processo è stato rinviato al 12 settembre 2017. Purtroppo non siamo riusciti ad evitare il rinvio, ma continueremo a lottare per Jean-Pierre e tutti gli attivisti in lotta. Tuttavia la pressione deve essere diffusa, in quanto lo Stato sta trasformando il territorio in prigione.
Denunciamo la continua violenza della polizia nei confronti degli attivisti e degli abitanti dei villaggi di Bure e dintorni. Queste violenze sono un ostacolo per lavorare, comunicare e vivere semplicemente.
Abbiamo anche denunciato l’assenza di segnali distensivi parte della giustizia. Eppure è essenziale trovare una soluzione per rendere attivi di nuovo il trattore e il bestiame di Jean-Pierre Simon, in quanto si sta avvicinando il lavoro estivo. Questo sequestro è un nuovo segnale di pericolo sul territorio. Sarà un modo per sbarazzarsi di un contadino fastidioso per ANDRA?
Di fronte a questa pressione che aumenta unilateralmente, la Confédération Paysanne chiede allo stato di ritrovare la ragione. Circa 400 persone, per lo più contadini, hanno espresso il loro sostegno a Jean-Pierre Simon il 2 maggio. 7500 persone hanno firmato la petizione on-line a sostegno del contadino.
La nostra mobilitazione è solo all’inizio, e ci riserviamo il diritto di rispondere a queste provocazioni, se le nostre richieste non verranno ascoltate.
Contatti:
Laurent Pinatel, Porta-voce : 06 80 58 97 22
Thierry Jacquot, Comitato nazionale per la regione Grand Est : 06 14 99 36 35
Maxime Bergonso, chargé de campagnes : 07 68 65 87 27
FRANCAIS
Communique de presse du Confédération Paysanne
Bagnolet, le 11 mai 2017
Bure: la pression monte
Le 2 mai devait être jugé le cas de Jean-Pierre Simon, paysan de la Confédération paysanne concernant l’occupation soi-disant illégale du Bois Lejuc et qui devait statuer sur le tracteur et la bétaillère, séquestrés depuis près d’un an par la justice.
Le procès a été renvoyé au 12 septembre 2017. Nous regrettons ce renvoi, mais nous continuerons à nous battre pour Jean-Pierre et tous les militants en lutte soient reconnus comme des lanceurs d’alerte. Cependant la pression doit retomber dans la zone, en effet l’Etat transforme le territoire en prison.
Nous dénonçons l’omniprésence policière qui harcèle les militants et les habitants des villages de Bure et des environs. Ce harcèlement est une gêne pour travailler, échanger et vivre tout simplement.
Nous dénonçons également l’absence de signes d’apaisement de la part de la justice. Pourtant, il est indispensable de trouver une solution afin de rendre le tracteur et la bétaillère de Jean-Pierre Simon dès lors que les travaux d’été commencent. Cette séquestration met une ferme de plus en danger sur le territoire. Est-ce un moyen de se débarrasser d’un paysan gênant pour l’ANDRA ?
Face à cette pression qui monte unilatéralement, la Confédération paysanne demande à l’Etat de retrouver le chemin de la raison. Environ 400 personnes, pour la plupart des paysans, ont manifesté leur soutien à Jean-Pierre Simon le 2 mai. 7500 personnes ont signé la pétition en ligne de soutien.
Notre mobilisation ne fait que commencer et nous nous gardons le droit de répondre à ces provocations si nos revendications ne sont pas entendues.
Contacts :
Laurent Pinatel, Porte-parole : 06 80 58 97 22
Thierry Jacquot, Comité national pour la région Grand Est : 06 14 99 36 35
Maxime Bergonso, chargé de campagnes : 07 68 65 87 27